Biographie

L'ARTISTE

Ben, alias ‘Tetsuo Kikor’ ou juste ‘Kikor’, est né le 05 juin 1983 à Orléans. C’est un artiste peintre illustrateur actif depuis la fin des années 2000 qui exerce aujourd’hui au Moule à Gaufres, un espace de co-working au nord d’Orléans.

Son nom d’artiste fait référence à un des personnages du manga Akira («Tetsuo») et au petit lapin vert qu’il dessine dans tous ses tableaux («son Kikor™»).

Ceux qui le côtoient vous diront que c’est quelqu’un d’enthousiaste, fun, créatif, curieux et ouvert d’esprit. Kikor parle sans filtre et est toujours prêt à sortir une blague ou deux pour faire sourire. Il est toujours de bonne humeur et clairement il le distille autour de lui. Avec sa casquette vissée sur le crâne, son t-shirt aux rayures colorées, sa barbe de cinq jours et son attitude nonchalante, Kikor semble assez loin du tumulte de ses toiles mais devient volubile dès lors qu’il parle de ses œuvres.

Par contre, il se veut discret en public. Plus énigmatique et moins bien connu qu’un Daft Punk, il réclame l’anonymat et entretient ce mystère autour de lui. Il taira son identité et n’affichera jamais son visage en photo en ligne ou dans la
presse sans sa cagoule

Un peu provocateur et insolent, il n’a pas peur de dire ce qu’il pense, de parler sans filtre et tous les moyens sont bons pour faire rigoler autour de lui. Il dessine vraiment partout et tout le temps : sur ses feuilles de cours, sur son carnet, dans les agendas des copains… c’est une vraie obsession.

Kikor se met au dessin en recopiant les BD qu’il lisait. Il tente la voie académique pour acquérir de nouvelles techniques en suivant notamment les cours du soir aux Beaux-Arts d’Orléans. Mais il n’est pas convaincu par les exercices traditionnels de nus et autres natures mortes ! Il fait un court passage dans une école de communication visuelle à Blois après le lycée. Hormis les techniques de perspective, Kikor ne trouvera pas grand intérêt pour ce qu’il avait envie de faire. Il arrête la 1ère année.

SA MISSION

Les thèmes de prédilection que Kikor aborde dans son art font que son œuvre et ses projets s’inscrivent dans une démarche écocitoyenne (Cf. Page 8 son‘Art Statement’ avec l’histoire de son Kikor™). Il aime rappeler que l’art n’est pas une fin en soi, que c’est bien plus qu’une impression esthétique pour le seul plaisir des sens. L’art est un moyen d’action et d’expression.

Alors oui Kikor peint pour lui, pour le plaisir de créer, pour se sentir exister ; parce qu’il aime ça, parce que c’est fun. Mais il utilise aussi ses pinceaux et ses poscas pour transmettre des émotions, des valeurs humanistes et inclusives de manière ludique et amusante

L’art est comme un super pouvoir et Kikor s’en sert chaque jour dans ce qu’il fait.

INSPIRATION & DÉBUTS

Depuis tout jeune, le dessin était plus qu’un loisir, c’était une vraie obsession : Kikor dessinait partout tout le temps. En fin d’études, il échappe aux institutions et aux circuits classiques et commence à créer tout un univers autour de son Kikor™ en recopiant les BD qu’il lisait enfant. Son style est largement inspiré des cartoons et films de la pop-culture des années 80-90 (manga, BD, dessins animés).

Milieu des années 2000, il multiplie les supports sur lesquels il peint et le bouche à oreille lui rapporte peu à peu ses premières commandes. En 2008, il vend ses deux premières toiles et dans le même temps il se fait licencier du restaurant dans lequel il travaillait : c’est le coup du sort qui l’a motivé à lancer pleinement sa carrière artistique.

EXPOSITIONS

Il gravit petit à petit les marches de l’art, en passant de la rue aux galeries. Il a d’abord collé ses stickers Kikor™ dans les rues de France et du monde et fait le pied de grue dans les rues pour vendre ses créations avant de trouver le chemin des galeries en 2009 et d’enchaîner les expositions entre Orléans et Paris. Chaque année depuis, il en programme au moins une individuelle ou collective, parfois plus. L’exposition du Château de l’étang à Saran en 2017 reste mémorable car il avait une salle entière pour lui alors qu’il partageait l’affiche avec d’autres artistes.

LE NÉPAL & LES FRESQUES

Kikor n’hésite jamais à se lancer dans de nouvelles expériences et part en voyage dès que l’occasion se présente. De passage au Népal en 2012, il rencontre la directrice d’un orphelinat à Katmandou qui va lui proposer un contrat pour une fresque géante dans le réfectoire de l’orphelinat. Kikor prend conscience qu’il peut allier art et engagement social.

Ces dernières années, il multiplie les projets d’embellissement de locaux avec plus de 30 projets de fresques publiques et privées, dont une dizaine en milieu scolaire ou dans un contexte lié à l’enfance. C’est une pratique artistique vraiment à part qui le rapproche de ses origines dans le ‘street-art’. C’est très challengeant de par la taille XXL de certains projets mais Kikor ne recule jamais devant le défi.

GALERIES

En dehors des commandes qu’on lui passe en direct, Kikor peint en exclusivité pour la Galerie de Claire Didon à Saint Ouen depuis 2015 et depuis plus récemment aussi pour la galerie l’Art Ancien à Orléans en 2023. Il produit une quinzaine de toiles chaque année. Elles y sont exposées avant d’être vendues pour alimenter des collections privées partout dans le monde.

Aujourd’hui, Kikor fait partie de ceux qui ont transformé leur passion en métier. Il fait ce qu’il aime et vit de son art sans entacher la réussite des autres.

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